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Loger-Dakar, la plateforme qui révolutionne l’accès au logement à Dakar

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dakar plateau - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Dans un Sénégal en pleine croissance urbaine, Loger-Dakar s’impose comme une plateforme incontournable pour ceux qui cherchent à louer, acheter ou investir dans l’immobilier à Dakar et au-delà. Fondé en 2015, ce portail en ligne simplifie l’accès à une vaste gamme de biens immobiliers, des appartements modernes aux villas en bord de mer, tout en valorisant la richesse du marché local. Le secteur immobilier sénégalais, dynamisé par l’urbanisation rapide et l’attrait croissant pour des quartiers comme Almadies ou Plateau, joue un rôle clé dans l’économie nationale, attirant aussi bien les résidents que les investisseurs étrangers. Cet article vise à présenter le site, ses services, et son impact sur le marché immobilier, tout en mettant en lumière pourquoi cette plateforme est un allié précieux pour tous les acteurs du secteur. Lancée en 2015 par O. Sow, étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop et à l’Institut Technique de Commerce, Loger-Dakar est née d’une ambition audacieuse : révolutionner l’accès à l’immobilier au Sénégal. Dès ses débuts, la plateforme s’est donné pour mission de devenir le portail immobilier de référence, en connectant efficacement acheteurs, locataires et agences à travers une interface intuitive. Loger-Dakar se distingue par son engagement envers la diversité, proposant des biens pour tous les profils – des étudiants aux expatriés, des familles aux investisseurs – et pour tous les budgets, des logements abordables à Yoff aux propriétés de prestige à Almadies. En favorisant l’accessibilité, la plateforme met un point d’honneur à rendre le marché immobilier sénégalais transparent et inclusif, tout en valorisant les opportunités des différentes régions du pays. Loger-Dakar se distingue par une offre complète et diversifiée adaptée aux besoins du marché immobilier sénégalais. La plateforme propose une variété d’annonces, incluant des locations et des ventes d’appartements modernes, de villas luxueuses, de maisons traditionnelles et de terrains prêts à bâtir, répondant ainsi aux attentes de tous les profils de clients. Géographiquement, elle couvre non seulement Dakar, avec ses quartiers prisés comme Almadies, Mermoz ou Plateau, mais aussi des régions attractives telles que Saly, Thiès ou la Petite Côte, idéales pour des résidences secondaires ou des investissements touristiques. Depuis 2023, Loger-Dakar a enrichi son offre avec des innovations marquantes : une dimension d’exploration culturelle, mettant en avant le patrimoine et le mode de vie des régions sénégalaises, ainsi qu’un soutien renforcé aux agences immobilières locales via des outils numériques pour optimiser la visibilité de leurs annonces. Loger-Dakar a transformé l’accès au marché immobilier sénégalais en facilitant les démarches pour une clientèle variée. Les locaux y trouvent des solutions adaptées à leurs besoins, des appartements abordables aux villas familiales, tandis que les expatriés et investisseurs internationaux bénéficient d’une plateforme claire pour explorer des opportunités dans des zones stratégiques comme Dakar ou Saly. En parallèle, Loger-Dakar soutient activement les agences immobilières locales en leur offrant une vitrine numérique performante, permettant à ces structures de concurrencer les acteurs internationaux et de digitaliser leurs offres. Avec environ 30 000 visites en mars 2025, la plateforme démontre son attractivité croissante, consolidant sa position comme un acteur clé dans la dynamisation et la modernisation du secteur immobilier au Sénégal.   Loger-Dakar.com se démarque par sa capacité à répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée grâce à une offre immobilière adaptée à tous les budgets. Que ce soit des appartements abordables à Yoff ou Sacré-Cœur pour les petits portefeuilles, ou des villas de prestige à Almadies pour une clientèle haut de gamme, la plateforme garantit des options pour tous. Les utilisateurs peuvent explorer des biens dans les quartiers les plus prisés de Dakar, tels qu’Almadies, Mermoz, Plateau, ou encore des zones balnéaires comme Saly, reconnues pour leur attractivité et leurs commodités modernes. De plus, Loger-Dakar propose des conseils pratiques spécifiquement pensés pour les expatriés, en quête d’informations sur les démarches administratives, et pour les étudiants, à la recherche de logements abordables près des universités, renforçant ainsi l’expérience utilisateur avec un accompagnement personnalisé. Loger-Dakar s’affirme comme une plateforme incontournable du marché immobilier sénégalais, grâce à sa diversité d’annonces, sa couverture géographique étendue et son engagement envers l’accessibilité pour tous, des locaux aux investisseurs internationaux. En soutenant les agences locales et en intégrant des innovations comme l’exploration culturelle, elle redéfinit l’expérience immobilière au Sénégal. Nous invitons les lecteurs à découvrir ce portail dynamique sur www.loger-dakar.com pour trouver le bien idéal ou explorer des opportunités d’investissement. À l’avenir, Loger-Dakar promet de continuer à innover, en renforçant sa présence numérique et en accompagnant la croissance du secteur immobilier sénégalais, avec de nouvelles fonctionnalités et une portée encore plus large.

Arrêté ministériel : Quand la hausse des salaires des domestiques met le feu dans les maisons

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Le ministère du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions a officialisé, il y a une semaine, le nouveau barème salarial des travailleurs domestiques, remplaçant une grille vieille de 16 ans, datant de 2009. Une disposition saluée par certains, vivement critiquée par d'autres, plongeant le secteur dans une vague d’incompréhension et de frustrations. Selon L’Observateur, l’arrêté de 2025 sonne comme une mise à jour d’un monde resté figé depuis plus d’une décennie. À travers sept (7) catégories, les salaires minimaux sont revus à la hausse. La femme ou l’homme de ménage débutant passe de 42 714 FCFA à 64 223 FCFA ; l’aide cuisinier et employé de maison confirmé de 43 443 FCFA à 65 301 FCFA ; le chauffeur de maison de 45 101 FCFA à 67 622 FCFA ; le jardinier qualifié et employé technique de 45 915 FCFA à 68 700 FCFA ; la gouvernante et le majordome de 46 179 FCFA à 69 042 FCFA ; la nounou expérimentée et le cuisinier confirmé de 52 679 FCFA à 76 371 FCFA ; et enfin le superviseur d’équipe de 53 318 FCFA à 76 996 FCFA. L’idée d’une progression est applaudie sur le papier. Mais sur le terrain, comme le souligne L’Observateur, elle se heurte à un mur de réalités sociales, culturelles et économiques. « Nous faisons du social, pas seulement de l’emploi », lance Anta Bâ Diallo, employeuse privée, interrogée par L’Observateur. Dans les réseaux sociaux comme dans les salons dakarois, les langues se délient. Le nouveau barème salarial, arrêté le 25 avril, a déclenché un tumulte discret, mais profond, autant dans les quartiers résidentiels que populaires. Même si l'Exécutif justifie cette revalorisation par la nécessité de s’adapter au contexte économique et d’améliorer le quotidien des travailleurs domestiques, cette vision peine à convaincre. Le fossé entre la logique gouvernementale et le ressenti des acteurs du secteur semble béant. C’est avec une exaspération non dissimulée qu’Anta Bâ Diallo exprime ses vives réserves quant à la pertinence de cette réforme. Elle dénonce un changement déconnecté des réalités. « Si on devient formel, les travailleurs de maison perdront de nombreux avantages », confie-t-elle à L’Observateur. Pour elle, embaucher une domestique, c’est d’abord faire du social avant de verser un salaire. Elle pense que l’État aurait dû, avant d’imposer ces changements, stabiliser les prix du riz, du sucre, de l’eau, du ciment. « On va nous imposer des grilles salariales sans que notre propre revenu soit revu », questionne-t-elle. Mère de famille et cadre dans une entreprise privée, Mamy Tall exprime également une frustration collective dans les colonnes de L’Observateur. Elle perçoit mal les implications financières directes sur son budget, soulignant les coûts annexes importants liés à l’emploi d’une aide à domicile. « Accueillir une bonne, c’est la nourrir, la loger, payer sa santé, sa coiffure, son transport les week-ends, lui offrir les tissus pour les fêtes de Korité, Tabaski... Sans compter la philanthropie envers ses parents. Si on additionne toutes les dépenses, on dépasse largement les 100 000 FCFA. Le ministère n’a pas calculé tout ça », déplore-t-elle. Une position partagée par plusieurs familles, d’après L’Observateur, qui craignent de devoir supprimer ces avantages si les salaires augmentent. Mais leurs arguments sont balayés d’un revers de main par des domestiques expérimentées. « Ce n’est pas qu’une question de rémunération… On nous traite comme des choses », déclare Marième Fall, aide à domicile, dans un témoignage recueilli par L’Observateur. Près du rond-point de Liberté 6, à 18h30 ce mardi, comme tous les soirs, des groupes de femmes scrutent les voitures. Elles espèrent un emploi, une chance. Depuis des jours, parfois des semaines, elles attendent, campées sur des bancs écaillés, leurs voix entremêlées dans un ballet sonore. Jupes repassées, châles ajustés avec soin, elles veulent paraître dignes, disponibles. Fatou, bras croisés, foulard rouge serré, raconte à L’Observateur : « Je fais ce travail depuis plusieurs années. J’ai quitté ma ville natale pour ça. Je sais ce que je vaux. 65 000 francs, c’est ce que je touchais. Aujourd’hui, on veut nous imposer un barème ? Très bien. Mais est-ce que les patronnes vont vraiment l’appliquer ? » Amy Ndiaye, 23 ans, originaire de la Casamance, témoigne également dans L’Observateur. Elle a abandonné l’école en 2019 en classe de Seconde. Après une formation en informatique, elle cherche désormais un emploi comme bonne. « On m’a proposé 60 000 FCFA pour tout faire : cuisine, ménage, enfants. J’ai demandé 75 000 F. Elles ont refusé. » Elle baisse les yeux, puis les relève, comme pour s’excuser d’avoir espéré mieux. De son côté, Anta Sarr, une quinquagénaire à la voix ferme, estime que la rémunération évoquée par Amy est insuffisante. « Il y a des dames qui nous demandent même de laver les caleçons de leurs maris. Nous travaillons jour et nuit. Et on nous parle de 76 000 F comme salaire maximum ? Je demande au moins 150 000 F rien que pour la cuisine. Ce que nous faisons n’a pas de prix. » Serigne Bassirou Sall, responsable d’une agence de placement, estime dans L’Observateur que « c’est une bonne chose de rehausser les tarifs ». Le minimum qu’il proposait était de 50 000 FCFA. Il affirme vouloir s’aligner sur la loi. Mais il reconnaît un décalage entre les textes et la réalité du terrain : « Entre la loi et la réalité, il y a toujours un écart », souffle-t-il. Autre voix critique relayée par L’Observateur, Fatou Diop, directrice de Calinou’nou, considère que cette grille ne sera jamais respectée par les employeurs particuliers. « Ils pensent que c’est un contrat privé. Ils paient selon leurs moyens. Ils ignorent que chaque engagement, même verbal, est un CDI déguisé. » Elle invite le ministère à mieux vulgariser ses décisions, et à clarifier des catégories qu’elle juge floues. Pour Fatou Diop, également citée dans L’Observateur, l’État a mis la charrue avant les bœufs : « Comment parler de salaire sans structuration préalable ? Il fallait former, professionnaliser, enregistrer, puis déclarer les travailleurs. » Elle craint que cette réforme, sans pédagogie ni accompagnement, reste lettre morte et aggrave les contentieux. En clair, conclut L’Observateur, si les nouvelles charges salariales ont le mérite d’exister, elles reposent sur un secteur aussi mouvant qu’informel. Pour les domestiques, le combat ne fait que commencer. Il faudra bien plus qu’un arrêté pour que leur dignité soit reconnue. Elles exigent un changement de regard de la société, car derrière un carreau propre, un repas servi, un enfant accompagné à l’école, se cache une femme parfois invisible, mais absolument indispensable.

CENTIF : La nouvelle affaire qui embête Tahirou Sarr, déjà en détention

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Poursuivi comme auteur principal des délits d’escroquerie portant sur des deniers publics et d’association de malfaiteurs, Tahirou Sarr fera à nouveau face au juge d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF). L’homme est impliqué dans deux affaires distinctes : l’une portant sur une escroquerie présumée de 91 milliards de FCFA, l’autre concernant 25 milliards de FCFA. Des accusations qu’il a catégoriquement niées, tout en cautionnant des montants quatre fois supérieurs aux sommes réclamées, soit environ 419 milliards de FCFA en biens et en liquidités. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Tahirou Sarr avait dans un premier temps mis à la disposition du Pool judiciaire financier un titre foncier estimé à 394 milliards de FCFA, lors de sa comparution au fond devant le collège des juges d’instruction. Par la suite, il a également remis à l’Agent judiciaire de l’État le titre foncier de Mbane, d’une valeur équivalente. Concernant la seconde procédure, pour laquelle il est poursuivi pour escroquerie sur des deniers publics à hauteur de 25 milliards de FCFA, il a fourni un chèque certifié de 11 milliards de FCFA émis par la Banque Atlantique, ainsi que deux immeubles évalués à environ 14 milliards de FCFA. Malheureusement, comme l’indiquent des sources citées par L’Observateur, une partie des biens cautionnés par l’homme d’affaires a fait l’objet d’une saisie conservatoire par l’État. Il convient de noter également que la demande de liberté provisoire qu’il avait introduite a été rejetée. L’Observateur rapporte que le dossier a été plaidé avant-hier mercredi devant la Chambre d’accusation, avec un délibéré prévu pour aujourd’hui vendredi. Malgré l’ampleur des garanties fournies, le patron de la Sofico risque de voir son dossier s’alourdir avec de nouvelles inculpations. En effet, Tahirou Sarr comparaît ce jour devant le juge d’instruction du Pool judiciaire financier pour un interrogatoire. L’audition, initialement prévue mercredi dernier, avait été reportée à la demande de son avocat, Me Seydou Diagne, qui devait défendre parallèlement le rejet de la demande de liberté provisoire devant la Chambre d’accusation.

Baptême de la fille de Diodio Glow Skin : Ya Awa Rassoul craque et verse de chaude larmes (vidéo)

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L’émotion était à son comble ce jeudi lors du somptueux baptême organisé par Diodio Glow Skin pour célébrer la naissance de son nouveau-né. Entourée de proches, d’amis et de figures connues de la jet-set sénégalaise, la jeune maman rayonnait de bonheur. Parmi les invitées de marque, Ya Awa Rassoul, figure emblématique des réseaux sociaux, s’est particulièrement illustrée. Venue exprimer tout son amour et son soutien à Diodio, elle n’a pas pu retenir ses larmes. Profondément touchée par ce moment fort et symbolique, Ya Awa Rassoul a littéralement craqué, fondant en larmes devant l’assemblée. Ce geste, sincère et plein d’affection, a ému les convives présents. Il traduit la belle complicité et le lien d’amitié fort qui unit les deux femmes. Une scène à la fois tendre et authentique, qui a marqué cette journée mémorable.

Affaire Ndèye Saly Diop : « Ce qui s’est passé », Ousmane Diagne expose les fraudes présumées

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ousmane diagne - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est exprimé ce vendredi devant l’Assemblée nationale, à l’issue de l’examen du rapport de la commission ad hoc sur la levée de l’immunité parlementaire des députés Ndèye Saly Diop Dieng et Moustapha Diop. Le Garde des Sceaux a apporté des précisions sur les éléments ayant motivé les poursuites judiciaires engagées contre ces derniers, notamment à partir des procès-verbaux d’enquête relatifs au rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds Covid-19, ainsi qu’une note transmise par le procureur général près la Cour d’appel de Dakar. Ousmane Diagne a d’abord mis en cause Ndèye Saly Diop Dieng, ancienne ministre de la Femme, à qui 150 millions de F CFA avaient été alloués. Il a expliqué que les justificatifs fournis pour une somme de 36.147.500 F CFA étaient identiques à ceux déjà utilisés pour des opérations issues de la caisse aides et secours, ce qui a éveillé les soupçons des enquêteurs. Le rapport fait également état de versements à des bénéficiaires dont les noms, prénoms, numéros de cartes d’identité et adresses présentaient des similarités troublantes, avec des montants globalement évalués à 52.223.300 F CFA. En outre, selon le ministre, les déclarations du directeur général de l’administration et de l’équipement (Dage) ont permis de révéler que plusieurs de ces bénéficiaires supposés étaient en réalité des fournisseurs, tandis qu’une partie des fonds, soit 22.367.300 F CFA, avait été distribuée aux agents du ministère à titre d’appui financier sur décision de l’autorité. À propos de la caisse d’avance aides et secours, Ousmane Diagne a souligné que la Cour des comptes n’avait pu retrouver de justification pour 4.828.700 F CFA, et que le Dage s’était retrouvé dans l’impossibilité de produire les pièces comptables exigées pour un montant global de 52.223.300 F CFA. Le ministre a aussi évoqué le versement de primes issues des fonds Covid-19 à des agents, ainsi que des paiements à des tiers frauduleusement rattachés à des structures administratives à leur insu, à l’aide de signatures imitées et de fausses références d’identité. Interrogé sur ces pratiques, le Dage a admis avoir agi avec l’aval écrit ou verbal de la ministre Salimata Diop, et reconnu l’utilisation de fausses décharges confectionnées par le bureau de suivi de la Dage pour couvrir les dépenses non documentées, mais effectuées sur ordre de sa supérieure hiérarchique. En conclusion, Ousmane Diagne a annoncé qu’une information judiciaire avait été ouverte à l’encontre des anciens ministres mis en cause.

Camp Pénal : Voici pourquoi les détenus ont finalement suspendu leur grève de la faim

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Camp pénal

Après trois jours de grève de la faim, les pensionnaires de la prison du Camp pénal de Liberté 6 à Dakar ont décidé de suspendre momentanément leur mot d'ordre. Ce mercredi, l'Inspecteur régional de l’Administration pénitentiaire a passé toute la journée à s’entretenir avec les grévistes autour de leur plateforme revendicative, à savoir : la réduction de leur peine chaque année, les libertés conditionnelles, le nombre très insuffisant de détenus bénéficiant de la grâce présidentielle, ainsi que les difficiles conditions de vie en milieu carcéral. Selon L’Observateur, cette rencontre a été cruciale pour apaiser les tensions au sein de l’établissement. L'autorité judiciaire est finalement parvenue, aux environs de 21h, à convaincre les prisonniers de suspendre leur grève de la faim. Et dès le lendemain, jeudi, le Juge d'application des peines du Tribunal de Pikine s’est entretenu avec les chefs de chambre et autres délégués désignés par les grévistes. D’après des sources citées par L’Observateur, le juge aurait expliqué que les retards dans les procédures s’expliquent notamment par le nombre insuffisant de magistrats dans les juridictions. Le magistrat a, néanmoins, rassuré les grévistes sur la tenue prochaine des sièges d’aménagement des peines pour les longues condamnations, prévue dès ce mois de mai. Il a également promis, selon les grévistes eux-mêmes, l’adoption d’une nouvelle méthode de fouille des cellules par les gardes pénitentiaires, plus respectueuse de la dignité humaine. Comme le rapporte également L’Observateur, les détenus qui ont arrêté leur grève de la faim menacent de la reprendre si aucune mesure concrète n’est prise d’ici le mois de juin.

Vidéo – Batika s’énerve contre Zarko : “Mom la faral mais mo togne Sa Thiès…”

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Lors du face-à-face organisé dimanche dernier par Albourakh entre Zarko et Sa Thiès, la tension était palpable, surtout avant leur grand combat prévu pour le 22 juin prochain. Les deux lutteurs, déjà en pleine préparation pour cet affrontement très attendu, ont failli en venir aux mains, forçant l'intervention des policiers pour calmer la situation. Mais l’incident n’a pas seulement été chaud entre les deux adversaires. Sur le plateau, Batika, un proche de Zarko, a exprimé son mécontentement envers son ami. Lors de l’échange verbal, Batika s’est fortement agacé par l’attitude de Zarko et lui a donné un avis très clair. "Mom la faral mais mo togne Sa Thiès…" a-t-il lancé, en exprimant son mécontentement envers Zarko qui, selon lui, aurait dépassé les limites. Il est apparu que Batika était plus que jamais déterminé à soutenir Sa Thiès dans cette rivalité et n’a pas hésité à donner tort à Zarko, soulignant qu’il aurait dû éviter de rentrer dans cette altercation. Le face-à-face, qui devait être un simple moment de tension verbale, a donc pris une toute autre tournure, avec des réactions très vives de la part de certains proches des lutteurs.

Un combat en perspective

Ce face-à-face entre Zarko et Sa Thiès promet d’être explosif. Les deux lutteurs sont dans une guerre psychologique intense, et l’ambiance autour de leur combat du 22 juin ne fait que monter en flèche. Avec la montée de la tension, le match s’annonce déjà comme un moment crucial dans l’arène de la lutte sénégalaise. Il faudra attendre le mois prochain pour voir si cette guerre verbale se transformera en un combat aussi intense sur le sable.

Départ des 5 « emprises » militaires françaises : A qui profitera le patrimoine foncier ?

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troupes francaises presence militaire france senegal soldats armee - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Le vent tourne à Dakar. Une décision longtemps murmurée dans les cercles souverainistes vient d’être actée au sommet de l’État : les troupes françaises vont quitter le sol sénégalais. Une rupture historique. Depuis plus de soixante ans, leur présence faisait partie du paysage militaire, diplomatique, presque identitaire du pays. Mais ce vendredi-là, dans l’ombre feutrée des palais de la République, le couperet est tombé. Le président Bassirou Diomaye Faye, porté au pouvoir sur une vague de renouveau et d’aspirations panafricanistes, vient de franchir une ligne que ses prédécesseurs n’avaient jamais osé traverser. Pourquoi maintenant ? Quel message cache ce retrait militaire ? Est-ce un simple réajustement stratégique ou le début d’une profonde recomposition géopolitique en Afrique de l’Ouest ? Et surtout, que vont devenir les vastes emprises foncières occupées depuis des décennies par les forces françaises ? À Dakar, les murs parlent. Et le silence des casernes devient un frisson d’indépendance.

Départ des militaires français : souveraineté ou spoliation ?

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a signifié sa volonté d’infléchir la coopération militaire avec la France, des annonces qui s'inscrivent dans un contexte de retrait global de l'armée française d’Afrique de l’Ouest et centrale. Les 350 militaires français positionnés à Dakar s’apprêtent à quitter définitivement leur base. Le Sénégal redevient ainsi pleinement maître de la sécurité de son territoire.

La France devra donc fermer ses bases militaires au Sénégal, dont la présence est jugée incompatible avec la souveraineté nationale par les nouvelles autorités. L’annonce du départ des troupes françaises du Sénégal s’inscrit également dans un processus de réévaluation globale de la présence militaire française en Afrique. Bien que la France ait conclu un partenariat de défense avec le Sénégal, des réductions significatives de ses effectifs militaires sur le continent sont prévues dans le cadre d’une reconfiguration de son dispositif sécuritaire.

Présentes depuis des décennies, les bases militaires françaises en Afrique ont été considérées comme des piliers essentiels des partenariats stratégiques, étendant l’influence de la France bien au-delà de ses frontières. Cependant, plusieurs pays africains ont récemment pris des mesures pour mettre fin à cette influence militaire et politique. Au Sénégal, le tandem Diomaye–Sonko, au pouvoir depuis avril 2024, a promis un retrait progressif des bases militaires françaises présentes sur le territoire national.

En ce sens, le calendrier proposé par la France pour remettre la principale et dernière base française aux Forces armées sénégalaises est fixé au mois de septembre. Par cette opération, la France tourne une page vieille de plus de soixante ans de présence militaire continue dans le pays. Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger, c’est au tour du Sénégal de faire tomber les derniers bastions de l’armée tricolore en Afrique de l’Ouest. Mais une autre bataille se profile déjà pour le tandem Diomaye–Sonko : celle du foncier.

Qu’en est-il donc des accords signés concernant le foncier ?

En effet, selon le décret n° 2014-1152 du 7 octobre 2014 portant publication du traité instituant un partenariat en matière de coopération militaire entre la République française et la République du Sénégal, signé à Paris le 18 avril 2012 par Nicolas Sarkozy et Macky Sall, la Partie sénégalaise avait mis gracieusement à la disposition des forces françaises stationnées ou en transit, à titre exclusif :

  • le camp de Ouakam ;

  • la station d’émission interarmées de Rufisque ;

  • le parc de Hann.

De même, la Partie sénégalaise avait mis à la disposition des forces françaises, à titre non exclusif :

  • la partie militaire de l’aéroport Léopold Sédar Senghor ;

  • certaines emprises de la base navale des Forces armées sénégalaises (unité marine, direction des travaux, direction interarmées du service de santé des armées, centre médical interarmées et Poste Protection Sécurité Défense).

Concernant les logements, les installations suivantes étaient également mises à titre exclusif à la disposition des forces françaises :

  • les villas d’autorités de la Pointe de la Rade ;

  • les logements de la cité Saint-Exupéry ;

  • les logements de l’unité marine ;

  • les logements du camp de Ouakam ;

  • les logements du parc de Hann ;

  • les logements de la station d’émission interarmées de Rufisque.

Toutefois, la Partie française peut remettre à la disposition de la Partie sénégalaise les installations visées par la loi n° 2013-1228 du 27 décembre 2013, dans des conditions agréées entre les deux Parties.

Ainsi, les autorités sénégalaises peuvent demander la restitution totale ou partielle de ces installations et logements, selon des modalités fixées d’un commun accord. Les conditions de mise à disposition sont donc définies conjointement par les deux gouvernements.


Ramle et Latrun toujours en feu : En Israël, le cauchemar des flammes semble sans fin

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En Israël, le cauchemar des flammes semble sans fin. Alors que les pompiers peinent à contenir un nouvel incendie déclaré près de la ville de Ramle, dans le centre du pays, les médias locaux rapportent l’évacuation en urgence de plusieurs habitants de la zone Est. Cinq équipes de sapeurs-pompiers sont actuellement mobilisées pour tenter de maîtriser le sinistre le long de la route 40, mais le combat contre le feu est loin d’être gagné. À Jérusalem, la tension reste palpable. Si les services d’incendie affirment que les foyers apparus dans la périphérie de la ville sont désormais « sous contrôle », grâce à l’intervention rapide des pompiers et de deux avions bombardiers d’eau, le risque de reprise est constant. Dans le secteur de Latrun également, des moyens aériens ont été déployés pour renforcer les opérations au sol. Ces nouveaux départs de feu interviennent dans un contexte dramatique : mercredi et jeudi derniers, des incendies d’une ampleur inédite ont ravagé près de 20 000 hectares de forêts, entraîné l’interruption prolongée de plusieurs autoroutes majeures et forcé l’évacuation de communautés entières. La terre brûle, les vents attisent les braises et la sécheresse complique chaque intervention. En dépit des efforts acharnés des pompiers, la situation reste extrêmement volatile et les autorités appellent à la vigilance maximale. À chaque reprise des flammes, c’est une population inquiète qui retient son souffle, espérant que cette série noire d’incendies touche enfin à sa fin. Mais pour l’instant, le feu, insaisissable et ravageur, continue de dicter sa loi.

Météo du Sénégal : De la pluie attendue dans le Sud-Est dans quelques heures

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Le temps se montre capricieux ce vendredi, d’après les dernières prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). Un ciel généralement nuageux s’installe sur la majeure partie du territoire, annonçant un changement notable des conditions atmosphériques. Mais ce sont les régions du Sud-Est, notamment Kédougou et Tambacounda, qui seront au cœur de l’attention. En effet, à partir de la soirée et jusqu’au samedi matin, des orages accompagnés de pluies sont attendus dans ces zones, au grand soulagement des populations rurales qui scrutent l’horizon dans l’attente des premières gouttes. Ailleurs dans le pays — notamment au Nord, à l’Ouest et dans le Sud-Ouest —, le ciel sera également couvert, avec des risques de pluies fines localisées, sans intensité notable selon les prévisionnistes. Le vent soufflera faiblement à modérément, avec une orientation Ouest à Nord-Ouest sur la bande côtière nord, et Ouest à Sud-Ouest dans le reste du pays. Côté températures, la chaleur persiste à l’intérieur des terres, en particulier à l’Est et au Centre où les maximales oscilleront entre 36°C et 40°C. En revanche, les régions côtières telles que Dakar, Saint-Louis et Cap Skirring bénéficieront de conditions plus clémentes, avec des températures plus douces sous l’effet de l’influence maritime.

Je viens avec la gravité des faits. Je viens avec la voix d’un peuple blessé, trahi, épuisé. ( Par Œil de Cheikh )

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Chaque jour, un nouveau scandale éclate. Chaque matin, le pays se réveille avec son lot de convocations, d’arrestations, de révélations. Et derrière cette avalanche d’affaires, il y a une vérité plus profonde, plus troublante : c’est notre conscience collective qui vacille. C’est notre boussole morale qui semble perdue. L’éthique, mes chers compatriotes, est-elle devenue un luxe ? Une option secondaire ? Une denrée si rare que même ceux qui devraient en être les gardiens semblent l’avoir abandonnée ? Comment expliquer que là où l’exemplarité devrait régner, ce soit l’avidité qui prospère ? Que ceux qui tiennent les cordons de la bourse publique soient les premiers à piller la maison commune ? Quand l’argent public disparaît, ce ne sont pas de simples chiffres qui s’envolent. Ce sont des lits d’hôpitaux qui manquent. Ce sont des écoles qui tombent en ruine. Ce sont des routes qui tuent. Ce sont des vies sacrifiées. Des espoirs brisés. Alors je pose la question : qu’est-ce qui pousse un homme à trahir son peuple ? À préférer la richesse sale à l’honneur de servir ? À troquer sa dignité contre une villa, un compte offshore ou une voiture de luxe ? Il ne suffit plus de condamner quelques coupables. Il ne suffit plus de récupérer quelques milliards. Tant que le système qui produit ces injustices reste intact, notre lutte restera inachevée. Ce qu’il faut, c’est une révolution morale. Un sursaut collectif. Une reconstruction éthique. L’éthique n’est pas un supplément d’âme. Elle est la condition même de notre survie nationale. Sans elle, c’est le chaos. Sans elle, c’est la loi du plus fort, du plus rusé, du plus corrompu. C’est pourquoi nous devons, ensemble, rebâtir notre pays sur des fondations saines. Cela commence par l’éducation de nos enfants, à qui nous devons transmettre autre chose que le culte de l’argent facile. Cela continue avec chacun d’entre nous, dans nos actes quotidiens, dans notre manière de servir, de travailler, de diriger. Il est temps que chaque citoyen se demande : “Qu’ai-je fait aujourd’hui pour mériter la confiance de mon peuple ?” Nous n’avons plus le droit de tricher. Plus le droit d’attendre un sauveur. Le changement ne viendra pas d’un seul homme, mais d’un élan collectif. D’un refus commun de l’inacceptable. Ce temps est venu. Ce moment est le nôtre. Une nouvelle ère commence, et elle ne sera réelle que si nous la portons tous ensemble. Il nous faut choisir, maintenant. L’Éthique ou le Chaos. Le Peuple ou les Prédateurs. La Dignité ou la Décadence. Et moi, je choisis le Sénégal, notre patrie. Signé: Œil de Cheikh Facebook.com/oeil.de.cheikh

Affaire 44 millions FCFA – Ndeye Saly Diop : « Je ne vous le pardonnerez jamais, vous avez… »

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Ce vendredi 2 mai 2025, une atmosphère lourde a régné à l’Assemblée nationale du Sénégal lors de la séance plénière consacrée à la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Salimata Diop, plus connue sous le nom de Ndéye Saly Diop, ancienne ministre de la Femme. Face aux accusations de mauvaise gestion de 44 millions de FCFA issus du Fonds de riposte et de solidarité à la COVID-19, la députée a pris la parole avec émotion, dénonçant ce qu’elle qualifie de « cabale politique ». La voix tremblante, Ndéye Saly Diop s’est adressée directement au peuple sénégalais, exprimant sa douleur et sa stupeur face aux accusations portées contre elle : « Ces accusations m’ont profondément blessée. C’est très difficile à vivre pour ceux qui me connaissent et savent ma droiture », a-t-elle lancé, visiblement affectée. Se défendant avec vigueur, l’ancienne ministre a rappelé son implication dans le programme de retrait des enfants de la rue, une initiative phare de son passage au ministère : « J’ai travaillé avec loyauté. Ce projet a permis de retirer 5 089 enfants de la rue. » Concernant les fonds COVID-19 en question, elle affirme ne pas avoir eu la main sur leur gestion directe : « J’ai interrogé mon DAGE, qui m’a détaillé l’utilisation des fonds. On lui a demandé de cautionner, mais de quoi me mêlais-je ? » Accusant une tentative de déstabilisation politique, Ndéye Saly Diop s’est interrogée avec amertume : « En 40 ans de carrière, j’ai géré tous mes postes avec dignité. Qu’ai-je fait, sinon être une femme politique ? Est-ce un délit d’être dans l’opposition ? » Avant de conclure avec une déclaration puissante, empreinte de dignité : « On a sali mon image, et je ne vous le pardonnerai jamais. La vérité est le début de la justice. »

“Soigner dans le noir” : réquisitoire contre un système de santé en faillite ( Par Cheikh Ahmed Tidiane Ly )

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Hypertension artérielle

À l’heure du numérique, des centaines de patients sont toujours refusés ou retardés dans les hôpitaux du Sénégal faute de pouvoir payer en espèces. Le refus d’accepter des moyens modernes comme Wave ou Orange Money coûte des vies. Il est temps d’adapter notre système de santé à la réalité du terrain. Il faut avoir passé une nuit dans un hôpital public pour mesurer l’ampleur du naufrage. Des bâtiments décrépis, des médicaments essentiels absents, des soignants seuls, débordés, en colère… et des patients qui, souvent, n’ont que la prière pour traitement de première intention. Au Sénégal, le système de santé tient debout non pas par les moyens de l’État, mais par la foi, la résilience et le sacrifice de son personnel. Chaque nuit, des médecins, des infirmiers, des sages-femmes se transforment en logisticien, urgentiste, psychologue et parfois en banquier de fortune. Et ils sauvent. Par miracle. À eux, nous disons merci. Vous êtes la digue fragile entre l’espoir et le deuil. Et pourtant, ce pays compte plus de 900 milliards de F CFA de budget de la santé en 2024. Où vont ces milliards, quand à Podor, il n’y a toujours pas de gynécologue dans le district de santé ? Quand l’échographe est en panne ou obsolète ? Quand des femmes enceintes doivent parcourir 80 kilomètres jusqu’à Ndioum, parfois de nuit, sur des routes défoncées, sans assurance d’arriver vivantes ? À l’échelle nationale, la situation est tout aussi alarmante : Le Sénégal compte en moyenne 7 médecins pour 100 000 habitants (l’OMS recommande au moins 23). Près de 70 % des maternités de district n’ont pas de réanimation néonatale. Plus de 40 % des structures sanitaires n’ont pas d’ambulance fonctionnelle. Ce n’est plus une carence. C’est un crime organisé par l’inaction. Pendant que le Sénégal s’enlise dans les lenteurs administratives et les infrastructures vétustes : Le Rwanda utilise des drones pour livrer médicaments et sang en zone rurale. Le Ghana a lancé un programme de financement numérique des soins d’urgence via des portefeuilles électroniques. La Mauritanie a informatisé l’ensemble de ses hôpitaux régionaux avec un système d’alerte sur les pannes critiques. Et nous, au Sénégal ? Nos pharmacies hospitalières refusent encore les paiements par Wave ou Orange Money. Nos hôpitaux tournent à crédit émotionnel. Et nos réformes arrivent après les enterrements. Il serait injuste de dresser ce tableau sombre sans souligner les îlots d’excellence qui subsistent malgré tout. À l’hôpital de Ndioum, les équipes médicales font preuve d’un engagement remarquable. Les sages-femmes, les médecins et le personnel soignant y ont instauré un système de garde renforcé, une organisation interne rigoureuse et une culture de la solidarité entre services. Même avec des moyens limités, ils assurent des accouchements sécurisés, des interventions urgentes et des transferts encadrés, dans des conditions souvent extrêmes. Leur rigueur, leur réactivité et leur sens du devoir devraient être étudiés, valorisés, et généralisés dans tous les hôpitaux du pays. C’est cette capacité à sauver des vies avec peu qui mérite d’être saluée et soutenue, non plus comme un exploit, mais comme une norme. Je m’adresse à vous, Monsieur le Ministre de la Santé. Je parle au nom de Podor, mais c’est le cri de tout le Sénégal rural. À Podor : Pas de gynécologue depuis des années. Pas d’échographe fonctionnel dans plusieurs postes de santé. Des femmes transférées sous détresse à Ndioum, faute de soins de base. Des sages-femmes héroïques qui accouchent sous des lampes torches, quand il y a une ampoule. Une ambulance qui tombe plus souvent en panne qu’elle ne roule. Est-ce là ce que mérite une mère qui donne la vie ? Est-ce là votre politique de santé équitable ? Nous vous demandons, Monsieur le Ministre : 1. De doter chaque district, y compris Podor, d’un gynécologue résident. 2. De remplacer et entretenir le matériel vital (échographes, ambulances, respirateurs). 3. D’autoriser et sécuriser les paiements électroniques dans toutes les structures. 4. De recruter sans délai les centaines de médecins en chômage technique. 5. De faire de la santé une urgence nationale et non une rubrique de discours. Car il ne peut y avoir d’émergence sans hôpitaux vivants. Il ne peut y avoir de dignité sans accès aux soins. Il ne peut y avoir de paix sans justice sanitaire. Cheikh Ahmed Tidiane Ly Acteur de développement – Département de Podor Citoyen debout face à l'effondrement silencieux du système de santé sénégalais

CAN U20 : Voici le onze de départ des Lionceaux du Sénégal face à la Centrafrique

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Pour leur entrée en lice dans la CAN U20, les Lionceaux du Sénégal affrontent ce vendredi l’équipe de la Centrafrique dans le cadre de la première journée du Groupe C. Le sélectionneur national Serigne Saliou Dia a dévoilé le onze de départ retenu pour cette rencontre cruciale, avec un groupe mêlant jeunesse prometteuse et cadres expérimentés dans cette catégorie. Dans les cages, on retrouve Mouhamed Sissokho (n°16), solide dernier rempart. En défense, la ligne arrière est composée de Ousmane Konaté (n°3), Serigne Fallou Diouf (n°4), Ibrahima Diallo (n°17) et Lassana Traoré (n°12), tous appelés à sécuriser le camp sénégalais. Le milieu de terrain s’organise autour de Pierre Diatta Dorival (n°14), Pape Daouda Diong (n°6) et Cheikh Tidiane Thiam (n°8), chargés d’assurer la transition entre la défense et l’attaque. En attaque justement, le trident offensif est composé de Mame Mor Faye (n°22), Clayton Diandy (n°18) et Ibrahima Dieng (n°9), trois éléments qui devront faire parler leur talent pour inquiéter la défense centrafricaine.

Boffa-Bayotte : La Cour de cassation déboute René Capain Bassène, condamné à perpétuité

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René Capain Bassène, seul condamné à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, vient de subir un nouveau revers judiciaire. La Cour de cassation, saisie après la confirmation de sa peine par la Cour d’appel le 27 juillet 2024, a rejeté son pourvoi, confirmant ainsi définitivement la décision rendue en première instance le 13 juin 2022. Une issue attendue mais douloureuse pour le journaliste d’investigation, qui espérait encore, à travers cette ultime procédure, obtenir l’annulation de sa lourde peine. Mais la décision rendue ce jeudi par la haute juridiction ferme désormais toutes les portes judiciaires internes à Bassène. Face à cette nouvelle, l’homme ne compte pas rester silencieux. Selon des sources pénitentiaires, il a aussitôt annoncé le lancement d’une grève de la faim illimitée. "Je vais entrer en diète et que personne ne vienne me demander quoi que ce soit", a-t-il lancé dans un message transmis depuis sa cellule, réaffirmant sa posture de protestation face à ce qu’il considère comme une injustice. Ce n’est pas la première fois que René Capain Bassène choisit cette forme radicale de contestation. Le mois dernier déjà, en pleine période de Carême, il avait entamé une grève de la faim après avoir publié une lettre-confidences depuis la prison, dénonçant les conditions de son incarcération et réclamant une révision de son procès. Il avait alors été dissuadé de poursuivre sa diète par l’intervention personnelle de Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, évêque de Ziguinchor.

DIRECT VIDÉO : Suivez le match entre Sénégal vs Centrafrique de la CAN U20

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Sénégal vs Centrafrique, c'est parti ! Les Lionceaux du Sénégal entrent en lice ce vendredi dans la 24ᵉ édition de la CAN U20, avec pour premier adversaire la République Centrafricaine. Champions en titre, les protégés de Serigne Saliou Dia entament la défense de leur couronne au New Suez Stadium, en Égypte. Ce match inaugural du groupe C — également composé du Ghana et de la RDC — constitue un véritable test pour une équipe sénégalaise ambitieuse, mais prudente. Suivez la rencontre en direct.

Nécrologie : Le monde du football en deuil, Ousmane Diaby s’écroule et meurt en plein match (photo)

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Le monde du football est en deuil après le décès tragique d’Ousmane Diaby, jeune joueur de l’équipe U16 de l’AS Jeunesse Aubervilliers, survenu mercredi 30 avril. L’information, relayée par plusieurs médias français, a profondément bouleversé la communauté sportive. Tout a commencé le samedi 26 avril, lors d’un match opposant la Jeunesse d’Aubervilliers à l’AJ Auxerre. En pleine rencontre, Ousmane s’est soudainement effondré sur le terrain, victime d’un malaise cardiaque. Malgré l’intervention rapide du médecin présent et l’arrivée des secours, le jeune joueur a dû être héliporté en urgence au CHU de Dijon. Il y a été admis en soins intensifs, mais n’a malheureusement pas survécu. Son club a publié un communiqué exprimant ses sincères condoléances à sa famille, ses proches, ses encadreurs et ses coéquipiers. Il y est décrit comme un garçon au « cœur immense », respectueux, serviable et toujours prêt à aider, que ce soit chez lui ou au club, où il s’engageait bénévolement auprès des plus jeunes, notamment les U9. Pour venir en aide à la famille, une cagnotte en ligne intitulée « En mémoire d’Ousmane Diaby, parti trop tôt » a été lancée. Elle a déjà récolté plus de 10 000 euros, destinés à couvrir les frais de rapatriement, d’obsèques et les démarches administratives.

Mame Birame Wathie révèle tout : « Comment Ousmane Sonko m’a donné ce poste »

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Nommé le 26 mars dernier, Mame Birame Wathie a été officiellement installé, ce vendredi 2 mai, dans ses fonctions de Président du Conseil d’Administration (PCA) de la SSPP Le Soleil. Une cérémonie sobre mais symbolique, marquée par une visite des locaux du quotidien national, une prise de contact avec les équipes rédactionnelles et administratives, et surtout, un discours fort du nouveau PCA. Ancien de Walfadjri, Mame Birame Wathie n’a pas manqué de souligner l’importance de cette transition : « Je suis nouveau au Soleil, mais pas dans le métier. Ce poste m’a été proposé par le Premier ministre Ousmane Sonko, et je remercie le Président de la République pour sa confiance. » Dans un ton empreint d’humilité et d’ambition, il a insisté sur sa volonté d’instaurer un climat de collaboration sincère et constructive. Vêtu d’un bleu symbolique, il a affirmé sa volonté de s’inscrire dans la dynamique impulsée par le Directeur général Lamine Niang, qu’il a publiquement félicité. Ce dernier, saluant « une équipe engagée, compétente et orientée vers des objectifs clairs », a promis son entière disponibilité. Du côté de la rédaction, Daouda Mané et son adjoint Malick Ciss, ainsi que le délégué Ibrahima Ba, ont exprimé leur adhésion totale à cette nouvelle ère.

Como : Assane Diao en lice pour le titre de joueur du mois d’avril de Série A

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Assane Diao

Pour le titre de joueur du mois d'avril dans le championnat italien, 7 joueurs ont été nommés dans Assane Diao pour ce précieux trophée individuel. Le mois d'avril s'est achevé et la Serie A a dévoilé la liste des joueurs nommés pour le titre du joueur du quatrième mois. Auteur de trois buts et une passe décisive, Assane Diao, l'attaquant de Como, a brillé en Serie A, avant de contracter une blessure, qui a mis un terme à sa saison. Le jeune prodige sénégalais est en compétition pour ce titre avec Scott McTominay du Napoli, Dan Ndoye de Bologne, Ondrejka de Parme, Rovella de la Lazio et Soulé de la Roma. Les supporters peuvent voter pour leur favori sur ce lien . Les votes des fans seront combinés avec l'avis des experts du football, et le nom du lauréat sera révélé la semaine prochaine.

Canal+ : Habib Beye vole au secours de son remplaçant, Sydney Govou

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1200 l om sngal habib beye en ple pour rejoindre un club de ligue 1 - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Habib Beye, l’ex-consultant de Canal Plus, a volé au secours de son remplaçant, Sidney Gouvou, qui a subi une vague de critiques après la rencontre Arsenal et le Paris Saint-Germain à l’occasion de la demi-finale aller de la Ligue des champions. Le métier de consultant peut s’avérer des fois très compliqué pour les anciens joueurs. La preuve, Sidney Gouvou qui a remplacé Habib Beye sur Canal Plus a été sous le feu des critiques, après avoir donné son avis sur le jeu alléchant proposé par le Paris Saint-Germain face à Arsenal. Malheureusement, l’ancien joueur de l’Olympique lyonnais a été insulté sur les réseaux sociaux par ses anciens supporters et des supporters de Marseille. Sur sa page X, l’ancien joueur de l’équipe de France (49 sélections) écrit  : «  Supporters lyonnais, marseillais, etc. Je ne suis pas Parisien, mais j’aime le foot et ce que propose ce PSG est exceptionnel. Malgré vos insultes, je ne m’empêcherai jamais de le dire. Le jour où vos équipes seront à ce niveau, je le dirai aussi avec plus de plaisir pour l’OL quand même », leur a répondu l’ancien international tricolore (49 sélections) sur son compte X. Habib Beye prend la défense de Sidney Govou Ce vendredi, Habib Beye a tenu à défendre Sidney Govou. « Ce que les gens oublient, c’est que lorsqu’on fait ce métier, il faut avoir de la passion. Et la passion amène à la démesure. Et la démesure amène par moments au favoritisme. Lorsque vous commentez une équipe française en Ligue des champions, ce n’est pas la même chose que commenter deux clubs en Ligue 1. Il y a forcément un parti pris », a expliqué l’entraîneur du Stade rennais en conférence de presse. Pour rappel, Habib Beye a quitté son poste de consultant pour prendre les commandes du Stade rennais. Gouvou a été désigné pour remplacer le technicien sénégalais, en commentant les matchs les plus importants de la Ligue des champions. « L’enthousiasme qu’a montré Sidney est un magnifique enthousiasme, car c’est un amoureux du football et du jeu, poursuit le Franco-sénégalais. Donc Sidney, continue. Continue à mettre cette passion-là, car lorsque vous n’avez pas de passion, vous n’existez pas dans ce métier-là, comme pour le métier d’entraîneur, comme le métier de journaliste ou tous les métiers. Vivre sans passion, c’est être mort. »
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